apparaître, commencer, croître, découler, descendre, éclore, être le résultat de, éveiller, former, germer, ouvrir les yeux, paraître, partir, percer, perler, poindre, pointer, provenir, résulter, s'ébaucher, s'élever, s'établir, s'exciter, s'organiser, s'ouvrir, se développer, se former, se lever, se peindre, sortir, sourdre, surgir, survenir, tenir à, venir, venir au monde, voir le jour, prendre forme (V+lieu propre ou
figuré)
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▼
see also - naitre
naître (v.
intr.)
≠ aller ad patres, avaler sa chique, avaler son acte de naissance, avaler son bulletin de naissance, boire le bouillon d'onze heures, calancher, caner, canner, casser sa pipe, cesser de vivre, clamecer, clampser, clamser, claquer, crever, décéder, descendre au cercueil, dévisser son billard, disparaître, éteindre, être à sa dernière heure, exhaler son âme, expirer, faire couic, fermer la paupière, finir sa vie, lâcher la rampe, manger les pissenlits par la racine, mordre la poussière, mourir, passer, passer dans l'autre monde, passer de vie à trépas, passer l'arme à gauche, perdre le goût du pain, périr, quitter la vie, rendre l'esprit, s'en aller, sauter le pas, succomber, trépasser, trouver la mort, y passer
phrases
[
faire naître un sentiment ] • [ faire naître un sentiment chez qqn ] • faire naître • faire naître
l'admiration • faire naître la colère • à naître
Droit
à naître des filles • Pourquoi naître esclave ?
évolution - changement, coup de
théâtre, tournants - accoucher, avoir, donner la vie, donner le jour, donner
naissance, faire naître, procréer - naître - nascent (en) - mort - disparition - la Camarde, la Mort - défunt, disparu, mort - mort - mort - mort, trépas[Dérivé]
• J'ai
dit dans notre généalogie, en parlant de vous [Mme de Sévigné], que vous
étiez de ces gens qui ne devraient jamais mourir, comme il y en avait qui ne
devaient jamais naître (BUSSY dans SÉV. t. V, p. 544, éd.
RÉGNIER)
• Il
savait que les grands naissent avec certaines délicatesses qui retiennent
dans un timide respect les courtisans qui les approchent (FLÉCH. Duc de Mont.)
• Il
naquit avec ces inclinations libres et généreuses qui affranchissent l'âme de
toute autre loi que de celle de ses devoirs (FLÉCH. ib.)
• Nous
naissons, nous vivons pour la société (BOILEAU Sat. X.)
• Sous
quel astre ennemi faut-il que je sois née ? (RAC. Mithr. I, 2)
• Le
cruel Amurat, Avant qu'un fils naissant eût rassuré l'État, N'osait sacrifier
ce frère à sa vengeance (RAC. Baj. I, 1)
• Je
suis né à Dinan, en Bretagne, le 12 février 1704, d'une famille honnête et
ancienne (DUCLOS Oeuvr. t. X, p. 1)
• Bayle
naquit dans l'année 1647 ; la nature lui donna l'imagination, la force, la
subtilité, la mémoire (DIDEROT Opin. des anc. philos.
(pyrrhonienne philos.))
• .
Qu'avez-vous fait [vous, comte] pour tant de biens ? vous vous êtes donné la
peine de naître et rien de plus (BEAUMARCH. Mar. de Figaro, V, 3)
• Hérodote
naquit à Halicarnasse, Hippocrate à Cos, Thalès à Milet, Pythagore à Samos,
Parrhasius à Éphèse, Xénophon à Colophon, Anacréon à Téos, Anaxagore à
Clazomènes, Homère partout (BARTHÉL. Anach. ch. 72)
• Jésus-Christ
naquit d'une vierge pour ne pas participer à la faute originelle (CHATEAUBR. Génie, I, I, 4)
Impersonnellement.
Il naît tous les ans tant d'enfants à Paris. Il lui est né une fille. Il lui
est né deux jumeaux.
• La
qualité de grand-père est belle à la considérer d'un certain côté : il naît
une troupe d'enfants qui nous honorent, et qui souvent nous aiment mieux que
nos propres enfants (CORBINELLI dans SÉV. t. VIII, p. 4, éd.
RÉGNIER)
• Les
mois dans lesquels il naît le plus d'enfants sont les mois de mars, janvier
et février, et ceux pendant lesquels il en naît le moins sont juin, décembre
et novembre (BUFF. Oeuvr. t. X, p. 512)
En
naissant, au moment de la naissance.
• En
naissant on contracte envers elle [la patrie] une dette immense dont on ne
peut jamais s'acquitter (MONTESQ. Esp. V, 3)
La
correction veut que en naissant se rapporte, comme dans l'exemple précédent,
au sujet de la phrase ; cependant il peut, quand la clarté n'en souffre
point, ne pas s'y rapporter.
• Les
peuples sont heureux que ce Dieu tout-puissant Illumine dès en naissant De sa
lumière intérieure (RACAN Psaume XXXII)
• Si
mon père en naissant m'avait pu faire don De son esprit poétique ainsi que de
son nom (RACAN Épigr. madrigal à Anne d'Autriche)
• Si
son astre en naissant ne l'a formé poëte (BOILEAU Art p.)
• Pour
adoucir en moi cette âpre dureté Des climats où le sort en naissant m'a
jeté (VOLT. Orphel. IV, 4)
Naître
se construit avec des adjectifs ou des noms. Naître riche. Être né riche.
Naître aveugle, boiteux.
• Qu'y
a-t-il de plus flatteur que d'être né un si grand prince, et cependant de ne
devoir les hommages du public qu'à sa bonne conduite et à ses talents, comme
si on était un particulier ? (FÉN. Lett. au duc de Beauvill. 27
janv. 1703)
• Tel
a vécu pendant toute sa vie chagrin, emporté, avare, rampant, soumis,
laborieux, intéressé, qui était né gai, paisible, paresseux, magnifique, d'un
courage fier et éloigné de toute bassesse (LA BRUY. XI)
• Un
bon plaisant est une pièce rare : à un homme qui est né tel, il est encore
fort délicat d'en soutenir longtemps le personnage (LA
BRUY. V)
• Nous
naissons faibles, nous avons besoin de forces ; nous naissons dépourvus de
tout, nous avons besoin d'assistance ; nous naissons stupides, nous avons
besoin de jugement (J. J. ROUSS. Ém. I)
Ce
que l'on est né, la naissance, le naturel qu'on a.
• Il
y a de la lâcheté à déguiser ce que le ciel nous a fait naître (MOL. Bourg. gent. III, 12)
• Heureusement
pour eux [les astrologues], on a de tout temps été persuadé que nous ne
sommes dans le cours de la vie que ce que nous sommes nés (CONDILLAC Traité des syst. ch. 5)
Naître
poëte, naître peintre, avoir des dispositions naturelles pour la poésie, pour
la peinture.
Être
né pour quelque chose, avoir pour quelque chose une grande disposition
naturelle.
• Il
est né pour agir et penser, et non pour réfléchir (J.
J. ROUSS. Narc.
préf.)
Je
suis aussi innocent de cela que l'enfant qui est à naître, j'en suis innocent
comme l'enfant qui est à naître, qui vient de naître, c'est-à-dire j'en suis
tout à fait innocent, je n'y ai aucune part.
Familièrement.
Son pareil est à naître, c'est-à-dire il n'y a point d'homme semblable à lui,
d'homme qui agisse, qui parle comme lui.
2. Naître se dit, en
théologie, du Fils de Dieu. Le Verbe naît éternellement du Père d'une manière
ineffable.
3. Naître se dit aussi des
animaux, des végétaux. Un agneau qui vient de naître. Un oiseau, un serpent,
une tortue naissent d'un oeuf.
• Je
connais un vieillard dont les secrets divers Ont fait naître des fleurs au
milieu des hivers (ROTR. Herc. mourant, II, 2)
• Qu'il
soit comme le fruit en naissant arraché (RAC. Athal. I, 2)
Par
exagération et poétiquement. Les fleurs naissent sous les pas de cette jeune
beauté, c'est-à-dire elle est si belle qu'on suppose que la terre, pour
exprimer son admiration, fait naître des fleurs devant elle à mesure qu'elle
marche.
Fig.
et familièrement. Naître sous les pas, se produire en grande quantité.
• On
le croit, et vraiment tu n'en manqueras pas, D'amis de cette sorte ; ils
naîtront sous tes pas (PICARD Entrée dans le monde, III, 6)
4. Être issu, tirer son
extraction.
• Qu'il
ait plu à notre Sauveur de naître d'une race illustre.... (BOSSUET Gornay.)
• Il
fallait qu'il [Jésus] naquît des rois de Juda pour conserver à David la
perpétuité de son trône, que tant d'oracles divins lui avaient promise (BOSSUET ib.)
• Il
naquit d'une des plus nobles et plus anciennes maisons du Nivernais (FLÉCH. Lamoignon.)
• Montrez
en expirant de qui vous êtes née (RAC. Iphig. IV, 4)
Être
né dans, appartenir à une famille qui est dans. Être né dans la robe. Être né
dans la pourpre, appartenir à une famille de souverains.
• On
sent, je crois, qu'avoir de la religion pour un enfant et même pour un homme,
c'est suivre celle où il est né (J. J. ROUSS. Conf. II)
5. Fig. Prendre son
origine, être produit. Ce ruisseau naît à quelques lieues d'ici. Beaucoup de
maladies naissent d'intempérance. Un mot qui vient de naître.
• Quoique
Rome fût née sous un gouvernement royal, elle avait même sous ses rois une
liberté qui ne convient guère à une monarchie réglée (BOSSUET Hist. III, 6)
• Des
succès fortunés du spectacle tragique Dans Athènes naquit la tragédie
antique (BOILEAU Art p. III)
• De
là sont nés ces bruits reçus dans l'univers, Qu'aux accents dont
Orphée.... (BOILEAU ib. IV)
• Mais
d'où naissent les pleurs que je te vois répandre ? (BOILEAU Phèdre, V, 6)
• Les
guerres naissaient toujours des guerres (MONTESQ. Rom. 1)
• L'histoire
ne célèbre pas de plus grand homme de guerre [qu'Alexandre Farnèse] ; mais il
ne put empêcher ni la fondation des sept Provinces-unies, ni les progrès de
cette république qui naquit sous ses yeux (VOLT. Moeurs, 164)
• C'est
un beau spectacle de voir Pétersbourg naître au milieu d'une guerre
ruineuse (VOLT. Lett. d'Argental, 19 août 1757)
• D'une
foule de brigands ou d'esclaves fugitifs à qui Romulus avait ouvert un asile,
vous voyez naître les maîtres du monde (CONDILLAC Étud. hist. I, 1)
• Ces
mots profonds ou sublimes qui naissent subitement du fond des situations, ou
qui peignent d'un trait de grands caractères (CONDORCET Vie de Voltaire.)
6. Fig. Avoir sa cause
dans, en parlant de choses abstraites.
• Dans
le feu, dans le choc, dans l'ébranlement [de la bataille], on voit naître
tout à coup [chez le prince de Condé] je ne sais quoi de si net, de si posé,
de si vif, de si ardent.... (BOSSUET Louis de Bourbon.)
• De
là [des grandes prospérités] naissent des monstres de crimes, des
raffinements de plaisirs, des délicatesses d'orgueil.... (BOSSUET Reine d'Anglet.)
• De
ce même principe de religion et de sagesse naquit cette bonté si connue et si
éprouvée (FLÉCH. Dauphine.)
• En
sa faveur d'où naît cette tristesse ? (RAC. Bérén. II, 1)
• D'où
naît dans ses conseils cette confusion ? (RAC. Athal. III, 3)
• Le
bien public est né de l'excès de ses crimes (VOLT. Brutus, I, 2)
• Le
bonheur de l'État va donc naître du mien ! (VOLT. ib. III, 4)
• Ces
dangers me sont chers, ils naissent de l'amour (VOLT. Tancr. I, 6)
• Il
n'y a point de mal dont il ne naisse un bien (VOLT. Zadig, 20)
• La
liberté est née, en Angleterre, des querelles des tyrans (VOLT. Dict. phil. Gouvernement anglais.)
• Ce
que peu de personnes savent, c'est que Cicéron était encore un des premiers
poëtes d'un siècle où la belle poésie commençait à naître (VOLT. Rome sauv. préface.)
• La
prospérité de la Guadeloupe fut arrêtée ou traversée par des obstacles qui
naissaient de la situation (RAYNAL Hist. phil. XIII, 28)
7. Fig. Commencer.
• Au
malheureux moment que naissait leur querelle (CORN. Cid, II, 3)
• Ces
flammes dans nos coeurs sans votre ordre étaient nées (CORN. Cinna, V, 2)
• N'est-ce
pas lui qui te l'a fait connaître ? - Il voudrait que le jour en fût encore à
naître (CORN. Mélite, IV, 1)
• Et
cette loi [ensevelir les morts] naquit avecque la nature (ROTROU Antig. IV, 3)
• Mon
règne naît encore, et cette impunité Porterait conséquence à mon
autorité (ROTROU ib. V, 4)
• La
tragédie informe et grossière en naissant (BOILEAU Art p. III)
• Un
pouvoir qui ne fait que de naître (RAC. Alex. II, 2)
• Les
arts dans nos cités naissant à votre voix (VOLT. Sémiram. I, 5)
• Où
je vois naître la journée, Là, content, j'en attends la fin (GRESSET Chartreuse.)
• L'idée
en naissant cherche le mot qui doit la rendre, et, s'il lui manque, elle
s'éteint (MARMONTEL Oeuvres, t. X, p. 282, dans POUGENS)
Absolument.
Je l'ai vu naître, j'ai vu le commencement de sa fortune.
Il
est à naître que, il n'est jamais arrivé que... Cette locution a vieilli.
8. Faire naître, donner la
naissance.
• Le
prince, quelque grand qu'il soit, ne connaît sa force qu'à demi, s'il ne
connaît les grands hommes que la Providence fait naître en son temps pour le
seconder (BOSSUET le Tellier.)
• Le
ciel m'a-t-il jamais permis de me connaître ? Ne m'a-t-il pas caché le sang
qui m'a fait naître ? (VOLT. Zaïre, I, 1)
Faire
naître, prétendre, assurer que tel personnage est né à.
• Les
anciens poëtes font naître Bacchus en Égypte (VOLT. Dict. phil. Bacchus.)
Fig.
Faire naître, être cause de. Cela me fit naître l'idée de voyager.
• [Déguisements
des sentiments,] Si d'un péril pressant la terreur vous fit naître (CORN. Rodog. II, 1)
• J'ai
déjà fait naître à Mme de Maintenon une grande envie de voir de quelle
manière vous parlez de Saint-Cyr (RAC. Lett. 47 à Boileau.)
• Cette
lumière [des Champs-Elysées] fait naître en eux [les bienheureux] une source
intarissable de paix et de joie (FÉN. Tél. XIX.)
Il se
conjugue avec l'auxiliaire être.
HISTORIQUE
XIe
s.— Fud la pulcele nethe de halt [prononcez d'halt,
ainsi que l'exige la mesure du vers] parented (St Alexis, IX)— Si ço avent
[advient] que alquent [aucun] colpe le poin à altre, si li rendra demi were
[dédommagement] suluc [selon] ceo que il est nez (Lois de Guill. 13)— [Des
péchés] Que je ai fait dès l'hore que nez [je] fu (Ch. de Rol. CLXXII)
XIIe
s.— Por quoi sui-je nez à veir le destruement de
mon pople ? (Machab. I, 2)— Jà n'ert [ne sera] vaincuz par home qui soit
nez (Ronc. 95)— Nez
fu de Chartres, si avoit nom Reiner (ib. 129)— Vassaux [vaillant] doit estre qui de vassaux est
nez (ib. 143)— Quant
pour ma mort [vous] nasquites sans merci (Couci,
IX)— [Au temps] Que nest la rose et le lis,
Et la rousée ou vert pré (ib. XII)
XIIIe
s.— Com se il fussent né au bour à
Saint-Denis (Berte, V)— Et s' [si] est née et estraite de si bonne
lignie (ib. LXXII)— Aucun
plet qui nasquesist d'aucune de ces cozes [bail, tutelle] (BEAUMANOIR LXIII, 18)— Et ele lieve les
despuelles [dépouilles, récoltes] el tens de sa grossesse ; et se li enfes
est mornés, voirs est que li heritages du mort esquiet [échoit] à ses plus
prochins parens (BEAUMANOIR XX, 7)— Cil qui naissent contre nature (Liv. de jost. 55)— Le Danaon
[Danube] est un grans fluns qui naist es granz mons d'Alemaigne (BRUN. LATINI Trésor, p. 166)— Et quant
Diex ot fait honte nestre (la Rose, 2857)— Tantost com li homs naist, il commence à morir (J. DE MEUNG Test. 166)
XVe
s.— Ils veirent naistre et approcher une route
[troupe] d'Anglois, où il y avoit bien, par semblant, quatre vingts hommes
tous montés (FROISS. livre I, p. 444, dans
LACURNE)— Las ! moy meschant, com je peu
prise Mon bon seigneur et mon bon maistre ! Je vourroie bien estre à
nestre (la Passion de N. S. Jésus-Christ)— Ainsi que faict homme nay pour soy seulement, sans
fructifier à la commune utilité (ALAIN
CHARTIER Quadrilogue
invectif.)— Et envoyez ung plaisant souvenir
Devers mon cueur, de la plus belle née Dont aujourd'hui coure la
renommée (CH. D'ORL. Bal. 23)— Le perdant les dez a frapez... Maudisoit le jour qu'il
fut nez ; En disant : mal suy fortunez (E.
DESCH. le Dit du
jeu des dés.)— Et estoit encore à naistre
qui abatu l'eust [un chevalier] (Perceforest,
t. IV, f° 58)
XVIe
s.— En nostre langage vulgaire nous ne doutons
point de dire, que l'un est bien nay, et l'autre mal nay, l'un de bonne
nature, et l'autre de mauvaise (CALV. Instit. 210)— Madame, l'honneur est né avec vous, car vous estes de
si bonne maison, que pour estre reine ou emperiere ne sauriez augmenter votre
noblesse (MARG. Nouv. 111)— Il nomma le
premier filz qui lui nasquit de sa femme Antigone, Ptolomeus (AMYOT Pyrrh. 11)— De cette
consideration est née la coustume que.... (MONT. I, 53)— Les aveugles naiz (MONT. II, 357)— Nature, à vostre naistre heureusement feconde,
Prodigue vous donna tout son plus et son mieux (J. DU BELLAY Oeuvres, p. 423, dans LACURNE)— [Toi
Dieu] Qui preveus les effets dès le naistre des choses (D'AUB. Trag. I)— Son fils estoit de
ceux qu'on appelle mal nez [punais], ne se purgeant ni par le nez ni par la
bouche, laquelle il portoit ouverte pour prendre son vent (D'AUB. Hist. I, 90)
ÉTYMOLOGIE
Bourg.
nâtre ; provenç. nascer, naisser : cat. naixer ; esp. nacer ; port. nascer,
nacer ; ital. nascere ; du bas-lat. nascere, dérivé de nasci. La forme
entière est gnasci, comme témoignent l'archaïque gnatus et co-gnatus. Gnasci
se rapproche tout naturellement du grec et de gigno, formes à redoublement,
sanscrit jan, engendrer. Gnascor veut donc dire je suis engendré. Gnatus
appartient autant à gigno qu'à gnascor.
SUPPLÉMENT
AU DICTIONNAIRE
NAÎTRE.
Ajoutez : - REM. Régnier a dit fut né pour naquit : Sur du foin Jésus-Christ
fut né, Épigr.
Wikipedia
Naîtreupdate
Cet article
est une ébauche concernant
un album de rock.
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correspondants.
Pour
une définition du mot « naître », voir l’article naître du Wiktionnaire.
Cet
album brasse musique rock et musique bretonne comme à
l'habitude du groupe mais aussi programmations électroniques et world music.
Les invités sur l'album sont nombreux on peut citer les rappeurs de Al K Traxx ou un voyage
en Ukraine qui
leur vaut d'enregistrer des chœurs ukrainiens et des musiciens de
là-bas. Pierre Sangra (musicien multi-instrumentiste de Thomas Fersen) est aussi présent
et invité sur 4 titres.